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La nécessaire personnalisation de la formation

Je le reconnais: je n'ai plus guère le goût d'animer un séminaire face à un large auditoire. Une conférence de temps à autre, pourquoi pas? Mais s'agissant de formation continue, surtout lorsqu'elle touche des personnes expérimentées, je me sens frustré au-delà de six ou huit participants. Pour eux, comme pour moi.

Comme l'affirmait Michel Eyquem de Montaigne: "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine." Je peux me rallier à son point de vue. Pour autant que par "tête bien faite", nous n'entendions pas simplement esprit logique, structuré, capable de résoudre un problème.

Un esprit conscient, présent

Une "tête bien faite", à mon sens, c'est un esprit conscient, présent, connecté à la réalité;  une intelligence apte à comprendre, à saisir son environnement et à y répondre de façon appropriée. Plutôt qu'une "tête bien pleine": un esprit libre, vide, sinon de ce qui est véritablement utile.

Récemment, j'animais un atelier interentreprises, sur le thème "Manager une équipe". Les quatre participants avaient – ce n'est pas toujours le cas… – bien réfléchi aux questions que je leur avais adressées avant la formation. Concernant, notamment, les difficultés de management concrètes auxquelles ils étaient confrontés.

Une réelle valeur ajoutée, immédiate

Nous avons certes – un peu – abordé les éléments théoriques que j'avais préparés. Mais,   pour l'essentiel, nous avons traité leurs situations pratiques. De sorte que leurs plans d'action, en deux ou trois points, furent entièrement focalisés sur ce qui allait leur apporter une réelle valeur ajoutée, immédiate, dans leur entreprise.

Quatre ou cinq participants… Un atelier axé sur les objectifs individuels de chacun… Et, cerise sur le gâteau, un suivi personnalisé, sous forme de coaching: voilà comment garantir l'impact positif d'une formation. Qui aura su éviter le pire: formater l'esprit.

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