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Indépendant? Pas si risqué…

Se mettre à son propre compte demande une certaine hardiesse, il est vrai. Mais rester au service d'un employeur unique exige… une bravoure certaine!

"Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage…", chantait Brassens. L'indépendant apparaît - à première vue - plus exposé aux intempéries économiques que le salarié, protégé par le toit de son employeur. Mais cet abri est précaire, illusoire: sauf à disposer d'une garantie de l'emploi formelle, vous pourriez en être privé. Dans trois mois, dans dix ans… qui sait? Vous connaissez le risque. Mais en avez-vous vraiment conscience?

Perdre son job, cela n'arrive pas qu'aux autres… Le salarié est certes couvert, en cas de licenciement, par l'assurance-chômage; l'indépendant, lui, n'a pas droit à ce filet social. Ledit indépendant, toutefois, ne verra jamais tous ses clients l'abandonner simultanément; tandis que le salarié, une fois remercié, n'a plus de travail du tout. Quelle est la situation la plus décourageante: celle de l'indépendant subissant un recul de 30% de son chiffre d'affaires? Ou celle du salarié privé de toute activité?

Ces deux personnes font face à des défis très différents. Pour l'indépendant, il s'agit "seulement" de gagner quelques nouveaux clients, chacun consentant un modeste investissement pour s'associer ses services, à temps partiel et pour une durée déterminée. Le challenge du salarié est autrement plus ardu: car il lui faut convaincre son futur employeur de l'engager à temps complet, pour une durée indéterminée.

Osez l'indépendance. Vous développerez une vaste gamme de compétences; celle, en particulier, de trouver du travail. Et vous constituerez un solide réseau relationnel. De quoi garantir votre employabilité… bien plus sûrement qu'en restant salarié.

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